Traduction

Il y a deux principales raisons qui peuvent vous pousser à souhaiter vous faire traduire plutôt que de rédiger en anglais directement:

  • votre niveau d’anglais n’est pas suffisant;
  • vous disposez d’un texte en français et n’avez pas le temps de le traduire en anglais vous même.

La première question à se poser est celle du budget. La traduction a un coût qui n’est pas négligeable. En sciences sociales, elle s’accompagne souvent de réelles recherches de la part du traducteur, une partie du travail qu’on ignore souvent mais qui peut être chronophage pour le traducteur.

Il est donc recommandé de prendre un peu de temps pour trouver la/le traductrice/teur qui sera le mieux placé pour transmettre votre recherche au lectorat anglophone. Les traducteurs ont pour la plupart des sujets de prédilection, voire des spécialisations, soit parce qu’ils ont eux même fait des études de sciences sociales, de philosophie, etc, et qu’ils sont donc plus à l’aise avec certaines thématiques (et donc également sans doute plus enclins à faire les recherches nécessaires, ou au contraire, n’auront nul besoin de les faire car ils auront déjà la connaissance); soit parce que par la force des choses ils ont traduits plusieurs textes dans l’une ou l’autre discipline. Il est donc utile de regarder les textes déjà traduits par le professionnel avant de se décider. Demandez lui un CV, des références.

Tarifs

En général, les traducteurs facturent au feuillet (1500 signes, espaces et notes compris) ou au mot. Ils vous feront un devis à partir du texte, ou du calibrage. Vous devez donc leur donner le nombre total de mots, de signes/caractères, préciser si cela compte les notes ou pas, etc, et si votre texte est déjà rédigé, leur envoyer. Si votre budget est serré, il peut être utile de retirer du calcul la bibliographie, que vous pourrez aisément mettre au format vous même si vous en avez le temps.

Les moyennes de tarifs peuvent se trouver sur le site de l’Association des Traducteurs Littéraires de France: http://www.atlf.org/profession-traducteur/remuneration/enquete-remuneration/

Tous les bons traducteurs ne vivent pas en France, vous pouvez donc vous renseigner pour connaître les tarifs appliqués dans d’autres pays.

Le traducteur est votre partenaire dans l’internationalisation de votre recherche. Son rôle est réel et son travail essentiel. Essayez de lui donner tous les éléments afin qu’il puisse vous rendre un travail à la hauteur de vos attentes.

Préparer le travail

Sans non plus y passer plus de temps que nécessaire, il peut être utile de fournir au traducteur les éléments de votre recherche dont vous disposez déjà en anglais.  Les citations, principalement. Cela évitera que le traducteur perde du temps à rechercher la phrase exacte de la citation qui existe en anglais, ou pire, que les moins scrupuleux d’entre eux (et il y en a) ne se limitent à retraduire en anglais un texte qui existerait déjà en anglais et qui avait été traduit en français pour votre article/ouvrage en français.

S’il ne vous est pas possible de donner ces références, parce que vous ne les avez pas, un petit rappel au traducteur peut s’avérer utile, même si la plupart respectent heureusement la déontologie et pourraient être surpris que vous en doutiez.

Si vous avez déjà fait traduire vos textes dans le passé, par un autre traducteur dont vous aviez été satisfait(e), il peut être utile de les faire parvenir au nouveau traducteur.

Délais

En moyenne, comptez 3000 mots/par jour de temps de traduction. Toutefois, le délai peut-être plus long si le traducteur que vous souhaitez mobiliser est pris sur d’autres projets.

Comptez sur la possibilité que le traducteur soit un peu en retard – comme vous pouvez l’être vous même. Il est par ailleurs tout à fait fréquent que le traducteur vous envoie une version de la traduction avec des annotations, des commentaires, des questions, donnant lieu à de possibles aller-retours entre vous. Pensez à prévoir ce temps-là.

Comment trouver le bon traducteur?

Comme souvent, le réseau peut être une ressource essentielle dans la quête de la perle rare. Interrogez vos collègues qui ont déjà publié en anglais. Ils auront peut-être des noms de traducteurs à vous fournir. Interrogez éventuellement les services administratifs de votre université/laboratoire avant de vous lancer à la recherche du traducteur. Il arrive que certains services aient un pool de traducteurs free lance avec lesquels il travaille régulièrement et dont il est satisfait. Votre éditeur français a peut-être de bons conseils également.

Si vous êtes un chercheur CNRS ou que vous faites partie d’une université publique ou que vous êtes dans une UMR mixte par exemple, vous pouvez bénéficier des services du département « Traduction » de l’INIST (Institut de l’Information scientifique et technique), dont vous trouverez les informations ici: http://www.inist.fr/?Traductions Ce service est payant.

L’Association des Traducteurs et Editeurs en Sciences Sociales (ATESS) est une association dont la vocation est la professionalisation et la promotion du métier de traducteur spécialisé en sciences humaines et sociales. Elle propose diverses activités pour les traducteurs et les éditeurs et propose par ailleurs un Annuaire de ses membres.

L’Association des Traducteurs Littéraires de France offre un répertoire de traducteurs que vous pouvez consulter librement. Ici : http://www.atlf.org/repertoire-des-traducteurs/

Le site Proz offre un répertoire de plusieurs milliers de traducteur. Il est possible d’affiner la recherche et de trouver des commentaires/appréciations de personnes ayant eu recours aux services des traducteurs présents dans le répertoire. Ici: http://www.proz.com/translator-directory/

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑